Il est l’attraction de cet Open d’Australie. A 27 ans, Aslan Karatsev est devenu ce mardi le 5ème joueur de l’histoire à rallier les demi‐finales d’un Grand Chelem après être passé par les qualifications en triomphant de Grigor Dimitrov (2−6, 6–4, 6–1, 6–2). Mais il y en a un qui n’est pas si surpris que ça d’une telle performance : Pierre‐Hugues Herbert, qui avait eu le « privilège » de l’affronter au Challenger de Prague l’année dernière (défaite 5–7, 6–7 (7)). A peine éliminé du tournoi de double avec son compère Nicolas Mahut (défaite 4–6, 6–4, 6–7 (3) face à la paire croate Mektic‐Pavic), le Français est revenu sur le parcours du Russe. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il lui a fait forte impression.
« Je n’arrivais pas à mettre Dimitrov favori. C’est ça qui est assez dingue, il y a un qualifié contre Dimitrov et au final avant le match je ne me disais pas « c’est sûr que Dimitrov va gagner ». Donc je suis à la fois étonné qu’il soit déjà en demi‐finale et à la fois je pense que même en demi‐finale il va encore falloir compter sur lui. Quand je le regarde, je ne me dis pas qu’il est à 120% ou en état de grâce. C’est pour ça que j’ai cette analyse là. Je n’ai pas le sentiment que ce soit de la réussite, j’ai le sentiment qu’il propose autre chose, qu’il impose son jeu contre beaucoup de joueurs, et qu’il peut gêner beaucoup d’adversaires. Donc aujourd’hui il est là où il est et oui c’est étonnant parce que pour un 1er Grand Chelem, être en demi‐finale cela n’arrive pas souvent, surtout à 27 ans… Mais à côté de ça, le niveau de jeu, il est là. »
Publié le mardi 16 février 2021 à 20:09