AccueilOpen d'AustralieJamais deux sans trois?

Jamais deux sans trois ?

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Après Tsonga en 2008 et Baghdatis en 2006, l’édi­tion 2009 de l’Open d’Australie permettra‐t‐elle à un des jeunes loups du circuit de prendre en finale une des deux places dévo­lues à des ténors déjà très nombreux ? Tour d’ho­rizon des préten­dants à une première finale en Grand Chelem. 

Marin Cilic : la valeur sûre.

Vainqueur du tournoi de Chennaï la semaine dernière dans des condi­tions bien parti­cu­lières (en battant le héros local Devvarman soutenu par tout un peuple), Cilic a encore montré qu’il avait du talent et des nerfs solides. Cette victoire lui permet d’atteindre la 20è place mondiale cette semaine, son meilleur clas­se­ment. En 2008 déjà vain­queur du tournoi de New Haven (en battant Fish en finale) il n’avait pas dépassé le stade des 1/8è de finale en Grand Chelem (en Australie battu par Blake, et à Wimbledon par Clément). Cette année en Australie poursuivra‐t‐il sur sa lancée de Chennaï ?

Keï Nishikori : la grosse côte.

Plus jeune joueur à être entré dans le top 100 en 2008 avec la meilleure progres­sion au clas­se­ment, vain­queur à Delray Beach (victoire sur Blake en finale) après être sorti des quali­fi­ca­tions, 1/8è de fina­liste à l’US Open, 59è cette semaine (meilleur clas­se­ment), il devrait conti­nuer sa montée vers les sommets cette année. Par un coup d’éclat en Australie ?

Ernest Gulbis : l’outsider.

Certes au vu de son début de saison en demi‐teinte, il semble diffi­cile de croire qu’il puisse atteindre la finale. Cette semaine il est 51è au clas­se­ment ATP, après avoir déjà atteint le 20è rang. Quart de fina­liste en Grand Chelem en 2008 (à Roland Garros, battu par Djokovic), bourré de talent, il ira forcé­ment plus loin un jour. Dans deux semaines ?

Jérémy Chardy : notre préféré.

Il a déjà su prouver que son coup d’éclat à Roland Garros n’était pas sans lende­main. Lui qui en 2008 misait sur ses points forts pour progresser, s’est donné la peine de travailler dure­ment le reste de son jeu durant l’inter‐saison (sa volée notam­ment). Les résul­tats s’en sont déjà fait sentir cette semaine avec ses victoires sur Stepanek et Andreev. Une place en finale de l’Open d’Australie serait une aussi belle surprise que celle de Tsonga l’année dernière. Alors pour­quoi pas ?