Encore une occasion de perdue. Battue ce jeudi au deuxième tour de l’Open d’Australie, Caroline Wozniacki ne décrochera donc pas son premier titre du Grand Chelem à Melbourne cette année. Mais d’ailleurs, le fera‐t‐elle un jour ?
Après une fin de saison 2014 canon, laquelle mettait fin à une traversée du désert dont les dates correspondent peu ou prou à sa relation avec le golfeur Rory McIlroy, Caroline Wozniacki avait confié sans détour ses ambitions pour 2015. « Je veux gagner un titre du Grand Chelem. » Il est vrai qu’il ne manque que ça à la Danoise, dont la carrière est déjà riche de 22 titres et surtout d’une place de numéro 1 mondiale, occupée pendant 52 semaines.
Tête de série numéro 8 à Melbourne, de retour à un excellent niveau – « Je suis plus forte que lorsque j’étais numéro 1 » confiait même la Danoise il y a peu – Caroline Wozniacki faisait partie des outsiders de ce tournoi. La sèche défaite subie ce jeudi n’en est que plus douloureuse. Face à une Victoria Azarenka en phase de reconstruction et bien plus prenable sur le papier que lors de ses grandes années (2012, 2013), Wozniacki a montré toutes ses limites. Un flagrant manque de puissance, une quasi‐incapacité à déborder l’adversaire en coup droit et une tendance toujours trop marquée à la passivité. Cela fait beaucoup, et face à des joueuses qui prennent leurs responsabilité en attaque, telles l’Azarenka de ce jeudi, les qualités athlétiques et mentales de l’ex‐numéro 1 ne suffisent pas.
Aujourd’hui, ce qui inquiète côté Wozniacki, c’est cette incapacité manifeste à gommer des défauts qui la privent, année après année, Grand Chelem après Grand Chelem, du Graal qu’elle désire tant. La question mérite donc d’être posée : la Danoise de 25 ans parviendra‐t‐elle à s’imposer dans un tournoi majeur un jour ?
Publié le jeudi 22 janvier 2015 à 16:30