
Qui rejoindra Marin Cilic en finale de l’édition 2018 de l’Open d’Australie ? On le saura à l’issue de la deuxième demi‐finale entre Roger Federer (n°2), qu’on ne présente plus, et le coréen Hyeon Chung (58ème), brillant tombeur de Novak Djokovic et d’Alexander Zverev aux tours précédents. L’un est à la recherche de sa 30ème finale en Grand Chelem, l’autre réalise le meilleur parcours de sa jeune carrière et il n’a peur de rien. Présentation.
Roger Federer est immortel
Il est encore là Roger Federer. A 36 ans, il s’apprête à disputer sa 43ème demi‐finale en Grand Chelem. Un chiffre hallucinant qui démontre tout le talent et la régularité du bonhomme. Arrivé à Melbourne avec la Hopman Cup dans ses bagages, il a abordé la compétition avec une grande confiance en lui. Il a accumulé à son tableau de chasse Aljaz Bedene, Jan‐Lennard Struff, Richard Gasquet, Marton Fucsovics et Tomas Berdych. Tous battus en trois sets. Plus offensif et agressif que jamais, le numéro 2 mondial est bluffant de facilité. Le seul petit accroc s’est produit lors du premier set de son quart de finale face à Berdych. Tendu et déréglé, il n’est pas passé loin de perdre la première manche de son tournoi, mais avec une maitrise à couper le souffle, il s’en est finalement sorti face au tchèque médusé. Il ne lui reste désormais plus qu’une marche à franchir avant d’entrevoir un 20ème succès historique en Grand Chelem mais il devra s’employer s’il ne veut pas se faire surprendre par la sensation du tournoi.
« I think it’s an interesting match for me. I’ll definitely have to look into how I need to play against him because he has some great qualities, especially defensively, like Novak has. »
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— #AusOpen (@AustralianOpen) 25 janvier 2018
Hyeon Chung sans complexe
Le joueur coréen née en 1996 est épatant. Vainqueur de la première édition du Masters Next Gen à Milan en novembre dernier, Hyeon Chung ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il a profité de la trêve de décembre pour reprendre des forces après une saison 2017 où il s’est révélé. 58ème mondial en arrivant à Melbourne, ce fanatique de Novak Djokovic a déjoué tous les pronostiques. Hormis l’abandon de Mischa Zverev au premier tour, il a étrillé celui qui venait de gagner le tournoi de Sydney, Daniil Medvedev avant de faire tomber en cinq manches le numéro 4 mondial, Alexander Zverev, en lui collant un sévère 6–2, 6–0 dans les deux derniers sets en 66 minutes ! Pas rassasié, il a dégouté Nole, son idole de toujours, en huitièmes de finale et en trois manches, s’il vous plaît. Il ne s’est ensuite pas fait surprendre par l’autre sensation du tournoi, l’américain Tennys Sandgren, défait en trois manches, lui aussi. Extrêmement solide en fond de court, le natif de Suwon possède des jambes de mutant et un revers impressionnant de puissance et de précison. Il avoue lui‐même qu’il a tout copié sur son joueur préféré, et ça se voit. Le Serbe a d’ailleurs été très élogieux à son encontre, et quand on sait que Federer a toujours été inquiété face à Djoko, notamment à Melbourne, on se prend à croire en l’impossible. Un mot qui n’est pas dans le vocabulaire de Heyon Chung. Cette façon de pouvoir jouer sans aucune pression peut lui permettre de gravir des montagnes. Le Suisse en est une. Prenez note, le match aura lieu demain à 9h30, heure française.
(????Eurosport) pic.twitter.com/b74FJDZ1AE
— doublefault28 (@doublefault28) 22 janvier 2018
Publié le jeudi 25 janvier 2018 à 19:50