« La tension dans le troisième set était telle qu’on se demandait s’il allait gagner un jeu ou non. J’ai presque eu l’impression qu’il était bon de perdre ce jeu, juste pour être capable de se réinitialiser et de se recentrer parce que la tension augmentait au fur et à mesure que le match avançait sans qu’il ne gagne de jeu », expliquait Novak Djokovic en conférence de presse après sa large victoire contre le Français Adrian Mannarino en huitièmes de finale de l’Open d’Australie (6−0, 6–0, 6–3).
Cette déclaration a surpris Patrick Mouratoglou qui a essayé de l’interpréter lors du dernier épisode de « l’Oeil du Coach » sur Tennis Majors. Pour l’entraîneur français, le numéro 1 mondial a ressenti trop de pression durant le tournoi et notamment lors de sa demi‐finale perdue contre Jannik Sinner.
« Quand Djokovic a joué contre Mannarino, il menait 6–0, 6–0, 1–0. Il a joué un mauvais jeu et il l’a perdu. Ce qui m’a frappé, c’est ce qu’il a dit après le match : ‘C’était trop de pression de ne pas perdre un seul jeu. J’ai dû en offrir un.’ Il ne l’a pas fait exprès, mais il sentait que la pression était trop forte. Maintenant, quand vous pensez à Novak à l’Open d’Australie, il n’avait pas perdu un seul match à l’Open d’Australie depuis 2018. Il n’avait jamais perdu une demi‐finale à l’Open d’Australie. Il a remporté 10 titres ici. D’une certaine manière, cela a créé tellement de pression. Imaginez s’il avait encore gagné, ça aurait été fou. C’est trop. »
Publié le lundi 29 janvier 2024 à 13:54