Première chinoise à accéder à la finale d’un Grand Chelem, Na Li parle, en conférence de presse, de sa future adversaire, Kim Clijsters et du tennis chinois.
Vous avez battu Kim en finale de Sydney. Vous la jouez en finale samedi. Que pensez‐vous d’elle ?
« C’est une chouette personne, une bonne joueuse. Difficile aussi. C’est un autre challenge. Biensûr ce sera un match difficile. Le tennis n’est jamais facile. Je suis en finale donc je n’ai rien à perdre. J’ai débuté l’année comme je le voulais. Je n’ai pas besoin de trop penser. Avant de jouer la finale, il me reste deux jours. Je peux bien reposer maintenant. »
En plus de bien jouer, que pensez‐vous faire pour le tennis chinois ? Pensez‐vous que vous pouvez aider la construction du sport en Chine ?
« Comme je suis en finale, peut‐être que des enfants ou de jeunes joueurs ont pu me voir et qu’ils pensent « Un jour je pourrais faire la même chose voire mieux qu’elle. » En Chine, on ne s’intéresse pas au tennis, peut‐être qu’en ce moment, ils se disent qu’ils devraient regarder ce sport. Donc je pense mieux on fait, plus de gens nous regardent et font attention à nous. »
Il y a peu de joueurs chinois. Est‐ce important pour vous ?
Non, ce n’est pas important. Vous savez, le tennis en Chine n’est pas très vieux. Ca commence juste. J’espère que dans trois ou cinq ans, la Chine ressemblera à la Russie, que de nombreux joueurs apparaîtront. »
Publié le jeudi 27 janvier 2011 à 15:13