IMPITOYABLE ! Rafael Nadal a écrasé Gaël Monfils, aujourd’hui, à Melbourne. Le choc n’a pas eu lieu ; la faute à un numéro un mondial impossible à manoeuvrer. Victoire de Rafa 6–1 6–2 6–3 en 2h05.
Nadal‐Monfils : sur le papier, l’affiche était alléchante. Au point que les organisateurs programment ce match en dernière rotation, à la fraîcheur de la nuit naissante. Au point que la presse francophone et internationale se frotte d’avance les mains d’assister un possible choc. Oui, mais Rafael Nadal est numéro un mondial. Et quand il joue comme un numéro un mondial, un adversaire comme Gaël, qui a du mal à prendre la direction des opérations et se laisse souvent trimballer à droite ou à gauche, s’il n’est pas à son top niveau… ne peut rien faire.
A son top niveau, la Monf’ ne l’était pas ce soir. Beaucoup trop approximatif, parfois nonchalant et rapidement à court de solution. Il a commis pas moins de 57 fautes directes et ce ne sont pas ses 33 points gagnants qui ont fait la différence. Mais peut‐être sa deuxième balle inefficace, parfaitement lue par Nadal. Et son incapacité à concrétiser ses opportunités – trois occasions de break dans le premier set, trois également dans le dernier.
Monfils sans solutions
Mais il faut bien reconnaître que si Monfils ne les a pas concrétisées, ces opportunités, c’est que Rafa ne lui en a pas laissé la possibilité. Le Majorquin, très en jambes, s’est amusé avec le Français comme un chat avec un chat avec une pauvre souris. Tu essaies de me déborder en frappant dans les angles ? Paf, j’en trouve un encore meilleur. Tu penses pouvoir me breaker ? Paf, je t’envoie une grosse première dans les dents. Tu te décales coup droit ? Paf, je la dépose de l’autre côté. 21 « winners », 18 « errors » et un score qui aurait pu être encore plus sévère…
6–1 6–2 6–3 en 2h05 face à un ex‐top 10 qui revient peu à peu à son meilleur niveau : Nadal doit causer des migraines à son prochain adversaire, Kei Nishikori. Très franchement, on ne donne pas cher, mais vraiment pas cher du tout de la peau du Japonais. Et l’on se dit que le tableau du numéro un mondial semble le mener tout droit en finale, puisqu’en quarts, Grigor Dimitrov ou Roberto Bautista‐Agut ne nous inspirent pas le meilleur optimisme. De là à imaginer une 14ème victoire en Grand Chelem pour débuter 2014, il n’y a qu’un pas…
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Publié le samedi 18 janvier 2014 à 12:59