Vainqueur de son sixième titre à l’Open d’Australie, le 8ème dans sa carrière, le Serbe confirme qu’il est le roi des antipodes et surtout un très solide numéro 1 mondial.
Quelle est l’analyse de cette finale..
Selon moi, il y a eu beaucoup de tournants dans le match. Comme tout le monde l’avait prévu. Cela a été une grosse bataille. Il y avait beaucoup de similitudes avec la finale de l’Open d’Australie en 2013 quand nous avions dépassé les deux heures de jeu après les deux premiers sets. Ce soir c’était deux heures et demie ! C’était très physique, très fatiguant. Nous avons tous les deux eux des moments difficiles sur le plan physique. Vous avez pu voir que cela a été le cas pour moi à la fin du deuxième set et début du troisième. Je me suis senti très fatigué et j’avais besoin d’un peu de temps pour récupérer. C’est ce que j’ai fait.
Mais par la suite on va a senti plus tonique et plus précis..
C’est vrai, j’ai commencé à être un peu plus agressif et à aller plus au filet pour finir les points. Le « débreak » que j’ai fait à 2–0 a été très important, presque crucial, cela m’a permis de revenir mentalement dans le match alors que je n’étais pas très bien. Nous avons un peu joué au chat et à la souris. C’est toujours ça. Nous essayons toujours de dominer nos adversaires en frappant la balle au rebond, avec de longs échanges, une grande variété dans les coups : avec effets, à plat, amortis. Je pense que nous avons tous les deux proposé tout le répertoire des coups du tennis ce soir.
Est‐ce que l’interruption liée à ces personnes qui sont venus sur le court vous a perturbé ?
Ce n’est pas facile de rester concentré à 100% tout au long du match. Et cette interruption a duré un petit moment quand même. C’est assez inhabituel ce genre de situations. J’ai mené un set à zéro avec un break d’avance dans le deuxième avant de perdre mon service. Il a commencé à être plus agressif, à mieux jouer. Il n’était pas très frais non plus lors du deuxième et troisième. Mais c’est normal après la quantité et la longueur des points que nous avons joués. Chaque point était une vraie bataille.
Un sixième titre ici c’est assez exceptionnel non ?
Je fais ce sport, vous savez, pour gagner des titres, mais aussi je joue aussi pour mes proches, mes amis, mon team. Je sais les sacrifices que je leur ai fait faire dans ma carrière et j’essaye de les remercier en remportant des titres et en ne lâchant rien sur le court. Toujours se remettre en cause, c’est l’unes des clés de la réussite, constamment il faut considérer que rien n’est acquis. Au fur et à mesure que ma vie évolue, il y a des circonstances, des situations, des événements qui définissent ces merveilleux moments que j’ai la chance de vivre. Ce titre en fait partie car il est particulier. Se marier puis être devenu père ces six derniers mois a été, assurément, quelque chose qui m’a donné une nouvelle énergie, quelque chose que je n’avais jamais ressenti avant. Et maintenant tout a pris une direction positive dans ma vie.
Publié le dimanche 1 février 2015 à 18:17