Comme beaucoup de joueurs et joueuses qui doivent prendre part au prochain Open d’Australie, Andrey Rublev est inquiet. Entre une potentielle quarantaine imposée aux joueurs sans possibilité de s’entraîner et un déplacement de l’évènement qui pourrait fortement perturber le calendrier habituel, l’incertitude est à son comble. Interrogé sur la situation, Andrey Rublev n’a pas caché ses inquiétudes et semble en vouloir au gouvernement australien pour son manque de clarté à quelques semaines seulement du début de la saison 2021.
« Le plus gros problème est le gouvernement australien. Dans un premier temps, ils voulaient s’assurer que les athlètes arrivent à une certaine date, et qu’ils se mettent en quarantaine et vivent ensuite une vie normale. Autrement dit, il n’y aurait pas de cette « bulle ». Il y aurait une vie normale, ordinaire et une compétition avec la présence du public. Ensuite, ils ont commencé à envisager l’option d’un tournoi sans spectateurs en raison de l’apparition de nouveaux cas d’infection. Autrement dit, c’est à nouveau une « bulle » : un hôtel, un court, des matchs sans spectateurs. Lorsque d’autres cas ont été découverts, le gouvernement a décidé de fermer les frontières jusqu’en janvier. Je sais que l’entrée dans le pays est fermée jusqu’en janvier. Si je comprends bien, cela signifie qu’il n’y aura pas de tournois avant l’Australie, et il sera reporté d’une semaine ou deux, et seul ce tournoi sera joué », a déclaré le joueur russe qui relate l’inquiétude grandissante de tous les futurs participants.
Si le Russe a très envie de jouer ce premier Grand Chelem de l’année, il n’exclut pas le fait de ne pas s’envoler pour l’Australie en fonction des décisions qui seront prises dans un avenir proche : « Il n’y a pas de réponse exacte, ils devraient donner des informations dans un proche avenir. Je ne sais pas moi‐même quelles options sont actuellement discutées et tout dépendra de ce qu’ils décideront. »
Publié le vendredi 27 novembre 2020 à 16:21