Toujours aussi lucide, direct et drôle, Gilles Simon a multiplié les plaisanteries en conférence de presse après sa probante victoire contre Mario Ancic (7−6 6–4 6–2), et se projette évidemment dans son huitième face à son pote Gaël Monfils. Extraits mêlés de sa conférence et de son interview à la FFT.
“Gaël est très dur à battre parce qu’il ne fait pas d’erreurs. Il a également un gros service. Il est en confiance depuis le début de saison. Mais je ne m’attendais pas à rencontrer une quiche en huitième. Donc ce ne sera pas facile mais je le connais bien. Ce sera un match très spécial pour nous. C’est plus facile d’être agressif face à un joueur étranger. C’est la première fois qu’on se rencontre sur le circuit. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Je veux dire, je suis content de jouer un match comme ça car c’est un bon ami. J’espère qu’on va se régaler. J’ai quelques petits trucs pour le déstabiliser mais je ne vous les dirais pas. Je sais exactement ce que je ferais sur le court mais je ne vous le dirais pas, il faudra que vous regardiez le match. (…) Ca peut être long. Le connaissant et me connaissant, ça peut être long. (…) Ce que je lui envie ? Sa taille et son service. Ca m’aiderait beaucoup pour mon jeu (Rires). Pour le reste, le déplacement et la frappe, je n’ai rien à lui envier (…) C’est vraiment drôle de se jouer dans un Grand Chelem. Quand nous étions enfants, nous nous entraînions ensemble et on ne s’imaginait jamais qu’on se retrouverait dans un huitième de finale de Grand Chelem. (…) Moi je pense qu’un Français peut gagner ici. Je l’espère en tout cas. Jusqu’à présent nous avons joué des joueurs dont nous savions que nous pouvions les battre. C’était dur mais nous avons fait le métier. Mais finalement, les prochains seront les plus durs alors il est certain que nous pouvons tous perdre le même jour, mais pour le moment, nous sommes encore là. (…) Je ne suis pas surprise que Jo ait été le premier d’entre nous à atteindre une finale de Grand Chelem parce que Jo a toujours été le plus confiant. Il n’a jamais peur. Même si je suis également confiant – et Gaël aussi – ce n’est pas la même chose pour nous. C’était plus facile de voir Jo et ce n’était pas une surprise de le voir atteindre une finale »
Publié le samedi 24 janvier 2009 à 09:43