Au cours d’une chronique publiée dans les colonnes de L’Equipe, Mats Wilander insiste sur la capacité d’adaptation de Novak Djokovic, de retour à la place de numéro 1 mondial grâce à son 10e sacre à l’Open d’Australie, synonyme de 22e titre du Grand Chelem.
» À 35 ans, il a décidé de jouer comme s’il était un champion d’aujourd’hui. Federer et Nadal ont eux aussi fait évoluer leur jeu. Roger, en collant davantage à sa ligne de fond. Rafa, en cherchant des solutions tactiques pour éviter de trop avoir à courir. Novak a lui pris les jeunes à leur propre jeu : ‘Je peux frapper plus fort en coup droit, je peux prendre la balle plus tôt, je peux trouver de meilleures zones au service.’ Du coup, on peut lire dans quelle direction il oriente son jeu aujourd’hui : un tennis plus physique, plus violent. C’est toujours le même Djokovic, mais il a encore modernisé son jeu. Au final, il dégage une impression de supériorité rarement vue dans l’histoire du jeu. À part le service adverse, il contrôle absolument tout ce qu’il se passe sur un court de tennis. »
Publié le lundi 30 janvier 2023 à 09:42