Deuxième extrait de notre interview de Robin Haziza tiré de notre magazine. Robin évoque son rôle de directeur du tournoi de la première étape du World Padel Tour organisée en France. Ce sera à Toulouse du 13 au 19 Juin.
Depuis l’annonce de cette création, quel a été l’accueil du monde du padel ?
Il y a un engouement important. La ville de Toulouse et la région Occitanie nous ont tout de suite accompagnés dans notre démarche en nous apportant un vrai soutien. Il n’y a pas une journée où je ne suis pas sollicité pour avoir des informations. Mais cela reste une création. On part d’une feuille blanche, il faut donc convaincre. On est confiants. On travaille dur.
Pourquoi avoir choisi la ville de Toulouse ?
D’autres villes nous ont sollicités, mais Toulouse remplissait tous les critères. C’est le berceau du padel en France, la ville historique. L’Occitanie est la région qui compte le plus de pratiquants, de courts, de tournois. Je me souviens encore du Championnat du monde organisé en 2000 sur la place du Capitole. Toulouse a donc une légitimité qui ne peut être remise en cause. La position géographique de Toulouse est aussi un atout, car on n’est pas loin de l’Espagne qui aura encore un contingent impressionnant de joueurs lors de cette étape du World Padel Tour. Cela peut compter pour remplir les gradins.
Est‐ce que cet événement arrive au bon moment par rapport au développement de notre culture padel en France ?
Il y a trois ans, je m’étais déjà renseigné pour organiser une étape du World Padel Tour, et quand je suis revenu à la charge l’année dernière, il y avait déjà quatre candidats pour relever le challenge, donc cela veut tout dire. Nous avons eu la chance d’être retenus et je pense sincèrement que le timing est bon. On ne remplira pas encore une salle de 15 000 personnes, mais une belle arène de 3 000 à 4 000 fans en plein centre‐ville avec un véritable esprit padel, des tapas, de la bonne humeur et des animations qui respectent la culture de ce sport, synonyme de convivialité et de rencontres. De plus, la date est idéale, mi‐juin, juste après Roland‐Garros.
Quel est l’objectif fixé par tes nouveaux patrons, Teddy et Tony ?
Au‐delà d’être d’immenses athlètes, ce sont aussi des chefs d’entreprise. Ils ont compris la complexité de construire une première édition. Nous sommes là pour installer un événement, le rendre pérenne. J’ai donc une vraie pression, mais aussi un peu de temps pour faire mes preuves. Notre premier critère pour évaluer la qualité du travail accompli sera la réussite populaire. Notre but, c’est que le jour de la finale, les tribunes soient pleines.
Publié le lundi 21 mars 2022 à 12:54