Richard Gasquet est revenu en conférence de presse sur son élimination au troisième tour contre Fernando Verdasco. Une défaite qu’il juge logique alors que sa participation état incertaine.
Richard, pouvez‐vous parler du match ? Votre dos vous a fait mal ? Comment vous êtes‐vous senti ?
Il est meilleur que moi. Je me suis arrêté pendant deux mois, ce niveau est trop élevé après deux matches. J’étais fatigué avant de jouer, même hier. Cela a été difficile pour moi. Il mérite cette victoire.
Dans quelle mesure le fait de commencer tard hier soir a affecté le match ?
Ce n’est pas cela qui m’a fait perdre. Que ce soit tôt ou tard, ce n’était pas la cause de la défaite. Je n’avais pas beaucoup de réservoir avant d’entrer sur le court. Le match contre Berlocq m’a fatigué. J’avais quelques courbatures au dos. Je n’étais pas très, très bien avant d’entrer sur le court. Deux mois d’arrêt, le niveau est trop haut pour moi. C’était prévisible. J’ai essayé de me battre jusqu’au bout, de faire ce que je pouvais, mais c’est difficile. Je manque trop de force pour jouer à ce niveau‐là.
Quand tu rentres sur le court à 20 heures 30, tu devines que cela ne va pas aller au bout parce que il va faire nuit.
C’était presque mieux pour moi. Je savais que je jouerais deux matches. N’ayant pas 4 ou 5 sets dans les jambes, j’étais presque content. Cela ne m’a pas du tout affecté. C’était vraiment anecdotique pour moi de jouer hier et de recommencer aujourd’hui. Ce n’est pas un souci. C’est le niveau qui était dur. Je suis rentré assez courbaturé du dos, assez fatigué. Il joue très bien. Tu ne peux pas arriver avec 10 jours d’entraînement et le battre.
Comment te prépares‐tu pour la saison sur gazon ?
Je vais continuer à me soigner, à espérer que cela continue d’aller comme cela. Cela va mieux. Le plus important est là. J’ai commencé le tournoi, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Je n’ai pas de douleur, c’est le plus important. Après, je vais m’entraîner, essayer de retrouver du physique jour après jour, travailler. Il n’y a pas d’autre manière que de revenir. C’est par le courage et le travail. Il n’y a rien de secret ni de compliqué dans le tennis. C’est même très, très simple pour arriver à son meilleur niveau, il faut y aller à 100 %.
Qu’attends‐tu de Sergie sur le gazon ? Est‐ce sur l’approche mentale qu’il peut t’aider à aborder Wimbledon ?
Ce n’est pas parce qu’il jouait bien sur terre qu’il peut m’apporter beaucoup. Le tennis, il connaît. Quand on a joué à un très haut niveau, on en connaît plus que ceux qui n’ont pas joué. Il y a des situations qu’il a vécues, que je ressens. Dans son discours, je sens bien le truc. Il peut m’apporter quoi qu’il arrive.
LES HITS DE ROLAND GARROS
Publié le dimanche 1 juin 2014 à 14:10