Imaginons. En ce mardi 31 mai, la pluie redouble d’intensité, privant les spectateurs du monde entier d’un nouveau jour de tennis à Roland Garros. Le programme s’en retrouve particulièrement chamboulé, avec – théoriquement – la moitié des huitièmes de finale (plus les deux matchs féminins à terminer, à savoir Halep‐Stosur et Radwanska‐Pironkova) ainsi que tous les quarts de finale à jouer dans la même journée mercredi ! Dépité, Guy Forget convoque une conférence de presse à 16h. Il annonce une mesure radicale : pour garantir au mieux l’intégrité physique des athlètes, il est décidé que tous les matchs en question se gagneront… au meilleur des trois manches. Farfelu ? Très certainement. Impossible ? Non, si l’on en croit le tableau messieurs de double à Wimbledon, en 1991. Les trois premiers tours de la troisième levée du Grand Chelem s’étaient alors joués en deux sets gagnants, avant que la formule en cinq manches ne reprenne ses droits à partir des quarts de finale. En matière d’adaptation à la pluie, les Anglais auront décidément toujours un temps d’avance.
Publié le lundi 30 mai 2016 à 17:56