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Murray : « Lendl peut m’aider »

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Présent au media day ce vendredi, Andy Murray s’est longue­ment confié sur son début de saison compliqué. Le Britannique refuse l’idée que l’ab­sence d’Ivan Lendl à ses côtés soit la raison de cette mauvaise période. En revanche, le numéro 1 mondial estime que sa présence à Roland Garros peut le relancer. Extraits.

Sur le fait qu’il était malade en début de semaine…

« Je devais m’entraîner à partir de lundi. Je suis arrivé dimanche et à partir de dimanche après‐midi je commen­çais à être malade. Lundi et mardi, je n’étais pas très bien, mais je me suis quand même entraîné mardi et main­te­nant je me sens mieux (…) C’est frus­trant que cela arrive main­te­nant. C’est la troi­sième fois que je suis malade cette année. J’ai manqué des jours d’entraînement et parfois j’étais au lit. J’ai été chan­ceux pendant de nombreuses années de ne rien avoir et de ne pas avoir été malade. Tout ira bien quand le tournoi commencera. »

Sur son manque de résultats…

« Les derniers mois n’ont pas été très bons, je n’ai pas très bien joué. J’ai connu quelques petits problèmes. Je dois accepter être dans une période diffi­cile et trouver un moyen de m’en sortir. Je suis sûr que j’y arri­verai. Je ne sais pas quand cela arri­vera, je l’espère ici, à Roland Garros ou sur gazon. Le plus impor­tant est de conti­nuer à travailler. »

Sur des problèmes de motivation…

« Quand vous réalisez quelque chose de grand, c’est presque naturel et normal d’avoir des diffi­cultés pendant quelques mois. Après avoir remporté mon premier Wimbledon, je me suis demandé : « Pourquoi je joue ? » J’avais atteint mon plus grand objectif. On se sent un peu perdu. En fait, il est néces­saire de redé­finir ses objec­tifs. Ces derniers mois, je m’entraîné bien mais sur certains matchs je me sentais un peu sans énergie. Aujourd’hui, je suis motivé et si je ne l’étais pas, je ne serais pas allé m’entraîner en étant malade. Je serais resté au lit. »

Sur le fait de retrouver Ivan Lendl…

« On en parle car je ne joue pas bien. L’année dernière, entre Wimbledon et le Masters j’étais avec Ivan seule­ment deux semaines et cela ne m’a pas empêché de très bien jouer. Personne ne l’a évoqué. Je ne pense pas que le fait qu’il n’ait pas été à mes côtés explique mes mauvais résul­tats. Dans ma situa­tion, c’est d’avoir un regard neuf. Ivan a connu des situa­tions assez simi­laires aux miennes et il a su s’en sortir. Il peut complè­te­ment m’aider. »

De votre envoyé spécial à Roland Garros

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