AccueilBonzi : "C’est un rêve de gosse"

Bonzi : « C’est un rêve de gosse »

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Benjamin Bonzi a honoré sa wild‐card en se quali­fiant pour le deuxième tour de Roland Garros alors qu’il dispu­tait son premier match dans un tableau prin­cipal de Grand Chelem.

La belle histoire de cette première journée de la quin­zaine se nomme Benjamin Bonzi. Heureux béné­fi­ciaire d’une wild‐card, le Nîmois d’origine (260e) a profité de l’abandon de Daniil Medvedev (65e) pour se quali­fier au deuxième tour de Roland Garros. Le Tricolore de 20 ans menait deux sets à un (5−7, 6–4, 6–1, 3–1) quand le Russe a décidé de jeter l’éponge en raison de crampes. Avec plus de 100 places gagnées depuis janvier, Benjamin Bonzi s’est construit seul : « Je suis passé par les pôles France, INSEP, Boulouris mais aussi le CNE où je suis resté quatre mois car je n’avais pas atteint mon objectif de clas­se­ment. J’ai été indé­pen­dant sur la suite de ma jeune carrière. Je suis parti seul, je me suis entraîné seul. Je me suis retrouvé avec moi‐même, ça m’a fait du bien pour en arriver là aujourd’hui. »

Diplômé d’un Bac S lorsqu’il était pension­naire de l’INSEP, Benjamin Bonzi surfe sur son excel­lente dyna­mique lui qui a été demi‐finaliste au Challenger de Bordeaux avant d’arriver du côté de la Porte d’Auteuil. Cette quali­fi­ca­tion pour le deuxième tour lui permet de réaliser un « rêve de gosse ».

Bonzi : « Pas mon genre de m’enflammer »

En l’espace de deux semaines, Benjamin Bonzi a vu sa vie de jeune joueur devenir bien diffé­rente, avec en prime le droit d’effectuer une confé­rence de presse dans la salle prin­ci­pale, celle des stars : « Je suis arrivé ici pour apprendre, tout était nouveau. » Du haut de ses 20 ans, Bonzi ne compte pas changer sa ligne directrice.

De votre envoyé spécial à Roland Garros