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Nadal : « Avec Federer, nous avons partagé les moments les plus forts de notre carrière ensemble »

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Rafael Nadal n’a pas laissé la moindre chance à Kei Nishikori, diminué de ses précé­dentes rencontres notam­ment celle face à Benoit Paire. Lors de son passage devant les médias, l’Espagnol a été ques­tionné sur ses retrou­vailles avec Roger Federer sur terre battue.

Rafael, vous êtes encore en demi‐finale de Roland‐Garros et vous allez affronter Roger Federer…

La chose la plus impor­tante pour moi est d’être en demi‐finale. La manière dont j’ai joué est très posi­tive. Je joue bien, je suis solide et je gagne des matchs contre des adver­saires diffi­ciles. Affronter Roger en demi‐finale est comme un bonus. Nous avons partagé les moments les plus forts de notre carrière ensemble sur le court, l’un contre l’autre. C’est un nouvel épisode de cette saga. Je suis heureux et excité. Ce sera un moment particulier.

Vous ne vous êtes pas affrontés ici depuis 2011. Pensez‐vous que le match sera diffé­rent des précédents ?

Il n’y a pas deux matchs iden­tiques, tous les matchs sont diffé­rents, nous essayons toujours quelque chose. Je m’attends à ce qu’il soit agressif, qu’il change de rythme et qu’il vienne au filet. C’est mon senti­ment. À moi d’être solide, de frapper suffi­sam­ment fort pour l’empêcher de mettre son jeu en place et qu’il n’ait pas la possi­bi­lité de venir au filet.

« Roger est revenu sur terre battue parce que c’est un joueur complet capable de gagner sur toutes les surfaces, y compris sur terre battue »

Sur le court, Roger Federer a dit qu’il était revenu pour vous affronter sur terre battue…

Ce n’est pas vrai, il est revenu sur terre battue parce que c’est un joueur complet capable de gagner sur toutes les surfaces, y compris sur terre battue. Il se sent bien physi­que­ment et il n’avait pas envie de laisser une partie impor­tante de la saison. Pour moi, c’est la raison prin­ci­pale. Maintenant, oui, ce sera un match spécial, particulier.

Vous vous êtes affrontés telle­ment de fois, vous avez plus de 30 ans, qu’est-ce qui vous donne encore l’envie ?

Le mérite est dans l’envie et la passion que nous avons pour ce que nous faisons. Dans mon cas, comme dans le sien, ce qui entre­tient la flamme est cette envie de faire du sport, de jouer dans des grands stades dans lesquels nous avons joué pendant des années. On sait que ça ne durera pas toute notre vie. Tant que je serai heureux de faire ce que je fais, de m’entraîner tous les jours, alors je conti­nuerai. Je profite de toutes ces oppor­tu­nités. Et j’ai cette chance de vivre des moments uniques et parti­cu­liers dans l’histoire de notre sport.

De votre envoyé spécial à Roland‐Garros