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23H, tout le monde dehors…

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Hier, nous avons donc vécu la dernière night session version Covid‐19, le néant du spec­tacle et l’en­ter­re­ment du tennis champagne. 

Ce soir, nous allons donc vivre la dernière night session avec deux bonus : la nouvelle jauge de 5000 spec­ta­teurs et le couvre feu de 23 heures. 

Il se peut donc que si Novak Djokovic et Matteo Berrettini (NDRL : Le début de la rencontre a été programmé à 20H) se battent plus de 3 heures que l’on vive la scène « sympa­thique » de voir un stade en fusion qui se vide en quelques minutes pour se trans­former en cime­tière ou chapelle mortuaire.

La faute à qui ? Au Covid, certai­ne­ment, mais aussi à l’idée plus que saugrenue que Roland‐Garros devait avoir une session de nuit. Ce qui pour le coup semble le plus improbable. 

Si cette night session est mort‐née c’est peut‐être un signe, voire plus, et on ne peut en l’oc­cu­rence accuser la nouvelle direc­tion de la FFT qui se « contente » d’ap­pli­quer un contrat dont elle a hérité. 

Du bout des lèvres, Guy Forget a expliqué qu’il serait judi­cieux d’en avancer l’ho­raire comme pour dire que Roland‐Garros se joue le jour avec du soleil et de la poussière. 

Roland‐Garros est un tournoi vivant sur un court vivant, ce n’est ni du béton, ni de la résine. Cet outrage est une faute de goût qui rajoute du temps au tournoi mais en prive aux joueurs, bref, une mauvaise idée, une forme de moder­nisme alors même que le stade confirme le contraire, prône l’idée de l’his­toire et de la tradition.