AccueilTsonga : "Mon travail va finir par payer"

Tsonga : « Mon travail va finir par payer »

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Jo‐Wilfried Tsonga s’est présenté face à la presse avant de débuter le tournoi qu’il rêve de gagner : Roland Garros. Le numéro 1 fran­çais semble serein, et plutôt confiant. Interview.

Jo, qui est le favori de ce tournoi ?

Le favori est toujours Rafa. Il a fait une bonne saison sur terre. C’est encore lui le meilleur joueur sur terre. Novak Djokovic est le seul à l’avoir battu dans un grand évène­ment, en finale à Monte Carlo. On aura peut‐être un gros combat entre ces deux‐là.

Est‐ce que tu as regardé ton tableau ?

J’ai regardé juste mon premier tour. C’est le plus impor­tant. Je joue Bedene. C’est un joueur que je ne connais pas beau­coup. Je vais me rensei­gner un peu plus et analyser préci­sé­ment son jeu. Quand on me dit que j’ai un bon tableau, ce n’est pas quelque chose qui m’énerve parce que l’objectif reste de gagner les matches un par un. Sur 2 semaines, il faut prendre chaque match de façon singu­lière pour essayer d’aller au bout parce que quand on regarde les 7 matches, ça parait long. Pour vous dire, je ne sais même pas dans quelle partie de tableau je suis.


Dans quel état de confiance arrives‐tu ici ?

J’arrive avec pas mal de confiance. J’ai gagné pas mal de matches. Je me sens vrai­ment bien physi­que­ment. Je suis en pleine forme. Maintenant il reste à jouer. Ce qu’il y a de génial et d’excitant dans le tennis, c’est qu’il y a toujours une petite inconnue.

La terre battue n’est pas votre surface de prédi­lec­tion mais vous avez beau­coup progressé…

Je n’ai aucune surface de prédi­lec­tion. Je ne suis pas comme Rafa, qui, lors­qu’il arrive sur terre, gagne 8 Grands Chelems d’af­filée (sic). J’aime bien jouer un peu partout. Je suis de plus en plus à l’aise sur terre battue. C’est une surface que j’aime beau­coup, sur laquelle j’ai grandi. Et comme sur toutes les autres surfaces, je m’amé­liore chaque année.

Est‐ce que le quart de finale perdu après avoir eu balle de match face à Djokovic l’an passé t’aide à y croire ici ?

Oui, ce match me permet d’y croire encore plus. L’année dernière, j’étais à un point d’atteindre le dernier carré, et dans le dernier carré, tout peut se passer. Je sais que je suis capable de riva­liser avec les meilleurs dans les grandes compé­ti­tions sur terre battue. Mais après ce match, je me suis aussi rendu compte du fossé qu’il y avait entre moi et ce genre de joueurs, physi­que­ment notam­ment. J’ai fait tout ce qui était possible pour essayer de progresser. J’ai pris un coach pour m’entraîner encore plus rigou­reu­se­ment et surtout, je me suis donné à fond. J’essaie de mettre toutes les chances de mon côté pour riva­liser avec ce genre de joueurs. Je pense sincè­re­ment avoir franchi un cap physi­que­ment. J’attends les récom­penses de tout le travail que j’ai fourni ces derniers mois. Et je n’ai pas de doutes sur le fait qu’à un moment donné, ça va payer. 

De votre envoyée spéciale à Roland Garros