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Alcaraz, en toute modestie : « Je ne sais pas si notre finale avec Sinner s’as­soit à la même table qu’un Borg‐McEnroe en 1980 ou un Federer‐Nadal en 2008 à Wimbledon »

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Si Carlos Alcaraz plaît pour son jeu, il est égale­ment très apprécié pour son atti­tude sur le court, sa gentillesse et son humilité. 

Un trait de carac­tère dont il a une nouvelle fois fait preuve en confé­rence de presse d’après match, à l’issue de sa finale remportée face à Jannik Sinner en cinq sets (4−6, 6–7, 6–4, 7–6, 7–6) et 5h29 de jeu.

Bien que fier, le numéro deux mondial ne s’emballe pas, et a du mal à estimer la perfor­mance qu’il vient d’ac­com­plir comme histo­rique, à l’instar de légendes comme Bjorn Borg, John McEnroe, Roger Federer ou encore Rafael Nadal.

Journaliste : « Les gens vont proba­ble­ment parler de ce match comme ils parlent de Borg contre McEnroe à Wimbledon en 1980 et de Federer‐Nadal, à Wimbledon 2008. Comment cela vous fait ressentir, d’être entré dans l’his­toire du tennis à ce point ?

Carlos Alcaraz : « Honnêtement, si les gens placent notre match dans ce tableau, c’est un grand honneur pour moi. Je ne sais pas si c’est au même niveau que ces matchs parce qu’ils sont, vous savez, l’his­toire du tennis et l’his­toire du sport. Je laisse donc les gens en parler si, pour eux, c’est presque la même chose. Mais pour moi, en regar­dant de l’ex­té­rieur ou en réali­sant ce que ce match repré­sente dans l’his­toire du tennis, je ne sais pas si notre match s’as­soit à leur table. Mais je suis heureux d’ins­crire notre match et nos noms dans l’his­toire du Grand Chelem, dans l’his­toire de Roland‐Garros. Simplement, le débat leur appartient. »