Si Carlos Alcaraz plaît pour son jeu, il est également très apprécié pour son attitude sur le court, sa gentillesse et son humilité.
Un trait de caractère dont il a une nouvelle fois fait preuve en conférence de presse d’après match, à l’issue de sa finale remportée face à Jannik Sinner en cinq sets (4−6, 6–7, 6–4, 7–6, 7–6) et 5h29 de jeu.
Bien que fier, le numéro deux mondial ne s’emballe pas, et a du mal à estimer la performance qu’il vient d’accomplir comme historique, à l’instar de légendes comme Bjorn Borg, John McEnroe, Roger Federer ou encore Rafael Nadal.
Journaliste : « Les gens vont probablement parler de ce match comme ils parlent de Borg contre McEnroe à Wimbledon en 1980 et de Federer‐Nadal, à Wimbledon 2008. Comment cela vous fait ressentir, d’être entré dans l’histoire du tennis à ce point ?
Carlos Alcaraz : « Honnêtement, si les gens placent notre match dans ce tableau, c’est un grand honneur pour moi. Je ne sais pas si c’est au même niveau que ces matchs parce qu’ils sont, vous savez, l’histoire du tennis et l’histoire du sport. Je laisse donc les gens en parler si, pour eux, c’est presque la même chose. Mais pour moi, en regardant de l’extérieur ou en réalisant ce que ce match représente dans l’histoire du tennis, je ne sais pas si notre match s’assoit à leur table. Mais je suis heureux d’inscrire notre match et nos noms dans l’histoire du Grand Chelem, dans l’histoire de Roland‐Garros. Simplement, le débat leur appartient. »
Publié le mardi 10 juin 2025 à 18:18