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Alcaraz, Sinner, merci !

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L’Histoire avec un grand H est en marche. Et elle sourit ce dimanche à Carlos Alcaraz, auteur d’une remon­tada incroyable face à son rival, Jannik Sinner, dans une finale d’an­tho­logie, la plus longue jamais vue à Roland‐Garros : 4–6, 6–7(4), 6–4, 7–6(3), 7–6(2).

Les « succes­seurs » et phéno­mènes absolus du tennis mondial s’étaient déjà affrontés 11 fois, mais jamais en finale de Grand Chelem. Cette grande première a tenu toutes ses promesses. Et bien plus encore. Elle restera comme l’un des plus grands matchs de tous les temps.

Pendant 5h29 d’un combat d’une inten­sité complè­te­ment folle, Sinner et Alcaraz se sont rendus coup pour coup, dans une démons­tra­tion de talent, de puis­sance et de volonté. L’Espagnol a certes connu un passage à vide entre la fin de la première manche et le milieu de la seconde. Mais il a démontré, une énième fois, que son niveau maximal lui permet­tait de souler des montagnes. Et de venir à bout du « mur » Jannik Sinner.

L’intensité tout au long du match aura été presque irréelle. Étouffante. Et ce dès le début du match, avec un premier jeu d’une durée de 12 minutes qui annon­çait la couleur.

Sinner a mené deux sets à zéro. Il a manqué trois balles de match sur le service d’Alcaraz dans le quatrième set. Il a servi ensuite pour le match. Avec un immense courage, il est revenu dans le cinquième set. Mais un seul joueur dans le monde pouvait déré­gler la machine : Carlos Alcaraz, qui le bat pour une cinquième fois de suite et qui mène désor­mais 8–4 dans ses face‐à‐face avec l’Italien.

Sur un nuage au moment le plus impor­tant, l’Espagnol a survolé le super tie‐break. Il conserve son titre et remporte à tout juste 22 ans son 5e titre en Grand Chelem. Et il est déjà diffi­cile de trouver les mots pour décrire l’am­pleur de ce nouvel accomplissement.