À 38 ans, Novak Djokovic est toujours sur le circuit. Sa quête de grandeur s’articule aujourd’hui sur l’obtention d’un 25e sacre en Grand Chelem.
Pour Andre Agassi, cet objectif de fin de carrière du Serbe est sûrement l’un des plus ambitieux. Avec le retrait de ses grands rivaux, Roger Federer et Rafael Nadal, et l’émergence d’une jeune garde affamée de succès, il estime que la difficulté sera de maintenir une motivation.
« Je ne peux qu’imaginer les défis qui traversent l’esprit de Novak, alors qu’il a déjà assuré sa place dans l’histoire et que ses plus grands rivaux ne sont plus là. Lorsque Pete [Sampras] a pris sa retraite, je savais que je gagnerais plus souvent le dimanche, mais j’ai perdu un petit morceau de quelque chose que je n’avais pas réalisé. Il sera difficile de mener la danse sans les personnes avec lesquelles vous êtes venu. Ce qui est intéressant à cet âge avec Novak, c’est le corps. On ne peut pas jouer trop, mais on ne peut pas non plus se permettre de ne pas jouer assez parce qu’il n’y a rien de tel que de reproduire le temps de jeu et la fatigue qui l’accompagne. Maintenant, il faut aller sur le terrain et jouer contre des gars qui commencent à croire, non pas qu’ils peuvent le battre, mais peut‐être qu’ils devraient le battre. Se trouver au même endroit que ce qui lui a permis de vivre probablement son plus grand moment sur un court de tennis, remporter la médaille d’or l’année dernière à Roland Garros, est‐ce que cela va le soulager ou lui donner le combat dont il a besoin ? Je ne sais pas comment Novak va choisir de finir, mais ce que je peux vous dire, c’est qu’il mérite que cela se passe selon ses conditions et qu’il doit être célébré pour cela », analyse le kid de Las Vegas, dans les colonnes d’Eurosport.
Publié le mercredi 28 mai 2025 à 18:50