Aux commentaires mardi soir sur Prime Video de la démonstration de Carlos Alcaraz face à Tommy Paul en quarts de finale de Roland‐Garros, Frédéric Verdier a estimé que, pour le public venu assister à cette session de nuit, le niveau de jeu exceptionnel de l’Espagnol compensait largement le manque de suspense et la brièveté de la rencontre (1h36 au total).
« C’était tellement beau. Ça me rappelle Federer dans certains de ses matchs, quand il était en totale domination, en total contrôle. Je me rappelle notamment d’une finale de Halle, cela avait fait 0 et 1 je crois contre Nicolas Kiefer (6−1, 6–3 en 2003, ndlr) et le public allemand pourtant, au‐delà de l’humiliation pour son joueur et au‐delà du fait qu’il n’avait vu que 45 minutes de tennis, était content. Tout le monde avait la banane même le joueur battu parce qu’on avait l’impression d’assister à un récital incroyable. Et ce soir, je pense qu’il y a beaucoup de gens qui quittent le central en disant : ‘quel niveau de jeu, quel joueur’, et c’est parfois mieux qu’une espèce de purge en cinq sets comme j’avais vu entre Tipsarevic et Ferrer que j’avais vu à l’US Open par exemple (en 2012 à l’occasion des quarts de finale, ndlr). »
Publié le mercredi 4 juin 2025 à 08:42