Bien qu’elle se soit qualifiée pour le deuxième tour de Roland‐Garros, la frustration d’Emma Raducanu s’est fait ressentir lors de sa conférence de presse.
La Britannique n’a pas eu l’occasion de jouer autant qu’elle le souhaitait sur des grands courts tels que le Philippe‐Chatrier, contrairement aux courts annexes qu’elle a un peu trop côtoyé à son goût. Un désavantage comparé aux grandes joueuses, qui la gêne quelque peu.
« Je pense que c’est difficile parce que le tournoi n’aide pas à vous ajuster, pour vous entraîner sur tous les courts. Certaines joueuses reçoivent un traitement privilégié, c’est différent quand tu es sur les courts annexes, sur les autres courts et de passer ensuite au Philippe‐Chatrier ou à un grand court. Ce n’est pas chose aisée. J’aurais aimé avoir plus l’occasion de jouer sur des plus grands courts, surtout si on est amené à jouer sur ces courts‐là. Aujourd’hui, c’était sympa, c’était intime, j’avais vraiment le sentiment de bien entendre les fans. Quand c’est un grand court, généralement, on a l’impression d’être sur un court qui est vide. Là, il y a beaucoup de choses qui se passent, il y a beaucoup de bruit autour, il y a de la musique. C’était agréable, parce que ça m’a aidé à rester concentrée sur le match devant moi. Bien sûr, il faut s’adapter à la situation. »
Elle sera confrontée à une adversaire de taille ce mercredi 28 mai pour son deuxième tour dans le Grand Chelem Français, Iga Swiatek, 5e mondiale.
Publié le mardi 27 mai 2025 à 11:15