Déçu. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier le sentiment de Julien Benneteau après sa défaite au premier tour de Roland Garros, contre Facundo Bagnis, au terme d’un marathon d’exception, 6–1 6–2 1–6 3–6 18–16. En conférence de presse, Julien a tenu à rendre hommage à son adversaire. Il ne se cherche pas d’excuse.
« Il (Facundo Bagnis) a très, très bien joué tout au long du cinquième set. C’est cruel. La déception est là, mais elle va être plus forte dans quelques heures et dans les deux ou trois jours à venir. Je suis mené deux sets‐zéro, je joue un mec qui n’a rien à perdre, les conditions sont parfaites pour lui, mais je me bats, je reviens à deux sets partout, je reviens das le cinquième, je me procure une balle de match qui sort d’un centimètre… Vue la débauche d’énergie, le contexte du match… c’est cruel. Mais, honnêtement, chapeau à lui, le mec, il a été énorme. Dans le cinquième, il me baladait. Il est 150ème mondial (sic, 143ème), c’est monstrueux comme il joue. Là, on voit Wawrinka, il est numéro trois et il se fait emmerder, il est pas loin de la casserole. Aujourd’hui, tous les mecs savent jouer au tennis. Certains ont de la marge parce qu’ils jouent monstrueusement bien, c’est tout, mais ils sont rares. »
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Publié le lundi 26 mai 2014 à 21:06