Il a été une des très belles histoires, avec la Française Loïs Boisson. Son aversion pour l’ocre n’est pas un secret, mais Alexander Bublik s’est pourtant hissé en quart de finale de Roland‐Garros, avec une lourde défaite contre Jannik Sinner (6−1, 7–5, 6–0).
Au micro de First & Red, le Kazakh est revenu sur cet épisode. Pour le 43e joueur mondial, affronter le numéro un mondial est comparable à une opposition contre le « Big Three ».
« C’est un autre niveau. Il n’y a même pas lieu d’en parler. Je n’ai pas joué contre Roger ou Rafa à leur apogée. J’ai joué quand Djokovic était numéro un mondial. C’est à peu près la même chose. Vous jouez en espérant ne pas prendre 6–0, ouais, mais il m’a mis 6–0. En gros, qu’est‐ce que tu vas faire ? Daniil est le seul de notre génération à avoir battu Djokovic en finale. C’est la seule fois de sa vie. Que pouvez‐vous faire ? Il est plus fort, plus rapide, plus intelligent, plus stable, il fait tout mieux que vous. J’ai évidemment dans mon arsenal des coups qui peuvent le mettre mal à l’aise sur le terrain. Et j’ai été capable de le faire pendant un set, mais il faut le faire trois fois, et de préférence d’affilée, vous voyez ? Donc non, c’est une bonne expérience, qui m’aidera certainement à trouver les clés pour des victoires similaires à l’avenir. Je ne retiens que du positif de ce tournoi, et du match contre Sinner en particulier », a commenté le joueur de 28 ans, dans des propos relayés par Championat.
Publié le mercredi 11 juin 2025 à 17:15