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Deutsche Qualität ?

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Ils étaient neuf au début du tournoi. Les Allemands étaient plutôt bien repré­sentés à Roland Garros cette année. Et plusieurs ont marqué l’his­toire de cette quin­zaine, pour notre plus grand bonheur. Revue d’effectif.

Tobias Kamke : Il jouait contre Julien Benneteau au second tour. Et c’est un peu grâce à lui que le Français a disputé l’un des premier match à vrai­ment enflammer le public porte d’Auteuil. Malgré la défaite, il pousse Julien dans ses derniers retran­che­ments, le forçant à jouer un cinquième set. Qu’il remporte. Les larmes appa­raissent sur le visage de Benneteau. Premier moment fort de la quin­zaine Tricolore.

Daniel Brands : Opposé à Rafael Nadal au premier tour, personne n’ima­gi­nait l’Allemand assez fort pour opposer une quel­conque résis­tance au Majorquin. Et pour­tant il créé la sensa­tion en rempor­tant le premier set face au maître des lieux. Un jeu long, fort, à plat, non sans rappeler un certain Soderling… Finalement il chute, mais après avoir fait vaciller Nadal, au premier tour. Une belle perfor­mance qui lui vaudra les compli­ments de Rafa.

Philipp Kohlschreiber : On connait la qualité de ce joueur. Un jeu léché, porté vers l’avant, doté d’un revers à faire pâlir d’envie les plus grands. Il affronte Novak Djokovic en huitième de finale. Lui qui a déjà battu le Serbe à Paris. Il remporte le premier set face à Nole, avant de fina­le­ment devoir s’in­cliner. Mais avec les honneurs lui aussi. Un superbe match.

Tommy Haas : On ne présente plus désor­mais le futur numéro 11 mondial. 35 ans et en quart de final de Roland Garros. C’est presque irréel pour celui qui n’a jamais eu de chance avec son corps dans sa carrière. Souvent trahi par de nombreuses bles­sures, cela fait bientôt deux ans qui remonte petit à petit dans le clas­se­ment pour pointer aux portes du top 10 aujourd’hui. Une victoire sur Djokovic à Miami cette année, et un parcours exem­plaire à Roland Garros. Il affronte ce même Serbe cet après‐midi, et nous (enfin moi tout parti­cu­liè­re­ment) rêvons à un exploit de l’un des plus beau joueurs du circuit.

Il n’y a pas à dire. Les Allemands, c’est de la bonne came quand même !

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