Le Suisse a une expérience du circuit inégalable. Du coup, quand un journaliste lui demande ce qu’il faut faire pour « réussir », il explique comme il sait le faire l’attitude à adopter : « Je crois que ce qui compte dès le début, c’est d’être bien entouré. J’ai un frère plus âgé et je suis très proche de mes parents. Ce qui a compté aussi pour moi, c’est un certain degré de liberté. La question est donc de rester heureux dans la vie, et pendant le circuit, le tournoi, parce qu’on est souvent en déplacement, on perd, on gagne, on s’entraîne, on gagne et on est censés être heureux, parce qu’on vit dans un rêve. C’est vrai, on vit dans un rêve, mais c’est à nous de trouver le chemin à suivre, en profiter, quand on s’entraîne, quand on change d’endroit ou rester chez soi de temps en temps, cela peut convenir. Le seul problème, c’est que parfois, on peut avoir l’impression – et d’ailleurs, c’est là que l’équipe a son rôle à jouer – que tous les autres jouent alors que nous, on est là, on s’entraîne ou pas, et que l’on manque quelque chose, on manque quelque chose. Et heureusement pour moi, je n’ai pas toujours eu à jouer. J’ai pu prendre de la distance et à chaque fois, je me suis dit « tiens, j’ai un certain niveau, j’ai réussi à l’atteindre »
Publié le samedi 5 juin 2021 à 12:47