De passage en conférence de presse après sa victoire au troisième tour contre Sebastian Korda (23e), Frances Tiafoe a révélé être à peine sorti d’une douloureuse période, en termes de confiance, d’émotions et de niveau de jeu.
S’il se sent désormais sur le toit du monde, c’est parce que l’Américain a su affronter la réalité en face, et admettre sa médiocrité à un instant T.
« Pour moi, c’est une question d’application. Si je m’applique, alors je peux… Suis‐je choqué par ce que je fais ? Non. En suis‐je heureux ? Oui. Parce que je sais de quoi je suis capable. Je sais ce que je peux faire. Pour être honnête avec vous, j’ai cassé ma raquette vendredi puis ‘ai joué dimanche à l’entraînement, et j’ai complètement perdu mon sang‐froid. J’ai joué de manière épouvantable lors d’un set d’entraînement, j’ai été absolument tué. Puis j’en ai fait un autre. Mené 3–0, j’ai trouvé le moyen de gagner le set. C’était crucial pour moi. J’ai perdu toutes sortes de jeux, et j’étais en quelque sorte nonchalant, je retenais mes émotions, je ne laissais pas vraiment les gars savoir où j’en suis. J’ai tout simplement perdu le fil. Cela a été important pour moi de l’affronter plutôt que de me dire : ‘Oh, tu sais, c’est bon.’ Non, ça craint. Tu as joué d’une manière horrible. Je pense que cela a été important pour moi, parce que je me suis finalement adapté et j’ai compris le pourquoi du comment. Et maintenant, je vole. Je m’amuse à nouveau, je me bats, je joue bien. »
À l’occasion du quatrième tour de Roland‐Garros, Frances Tiafoe se verra opposé à Daniel Altmaier (66e à l’ATP), ce dimanche 1er juin.
Publié le samedi 31 mai 2025 à 13:45