Opposé ce lundi soir au Brésilien Thiago Seyboth Wild pour son entrée en lice sur la terre battue parisienne, Gaël Monfils, au cous d’une belle interview accordée à L’Équipe Magazine à propos de ses plus beaux souvenirs à Roland‐Garros, a notamment expliqué pourquoi la nouvelle génération incarnée par Carlos Alcaraz et Jannik Sinner était si spéciale.
« Depuis que je joue sur terre, la puissance de feu a été décuplée par l’évolution du matériel, l’amélioration des balles, la sophistication technique des courts. Quand je vois (Carlos) Alcaraz, moi, j’étais à des années‐lumière de ce qu’il produit à son âge. Dieu sait que j’en ai affronté, des costauds, à Roland. Par exemple, (Guillermo) Canas en 2005, il était injouable. Bon, il a eu quelques soucis de dopage cette année. Roger (Federer) m’a battu quatre fois, je pouvais pas faire grand‐chose, même sur terre. J’ai perdu contre Novak (Djokovic) aussi. Mais rien de comparable avec l’intensité dont font preuve les Alcaraz ou (Jannik) Sinner aujourd’hui. Ce que je pourrais leur opposer, c’est ma capacité à être relou. Physiquement, cette génération a ouvert une voie inédite. Si ça continue, dans vingt ans le tennis sera monstrueux. »
Publié le dimanche 26 mai 2024 à 18:18