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Jack Draper (5e mondial) sur les tests anti­do­pages : « Parfois, on pousse telle­ment fort pour uriner qu’on finit par péter alors qu’on est juste à côté d’eux. Il y a des moments assez gênants »

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En confé­rence de presse après sa quali­fi­ca­tion pour le deuxième tour de Roland‐Garros, où il affron­tera Gaël Monfils jeudi, le 5e joueur mondial, Jack Draper, a raconté avec beau­coup d’hon­nê­teté les coulisses des tests antidopages. 

Question : « Plusieurs joueurs ont parlé des situa­tions étranges dans lesquelles ils se sont retrouvés, en parti­cu­lier lors­qu’ils n’ar­rivent pas à uriner. Tallon Griekspoor n’a pas pu uriner pendant environ trois heures… Il a fini par s’as­seoir sur son canapé et regarder un match avec le respon­sable de l’an­ti­do­page, jusqu’à ce qu’il y arrive. Je suis curieux de savoir si vous avez vécu des expé­riences étranges avec eux ? Et si ce n’est pas le cas, en général, qu’est‐ce que ça fait d’avoir quel­qu’un qui vous regarde uriner ? »

Draper : « C’est évidem­ment un moment diffi­cile, n’est‐ce pas ? Parfois, on pousse telle­ment fort qu’on pète alors qu’on est juste à côté d’eux. C’est donc un travail diffi­cile pour eux aussi. Je garde toujours cela à l’es­prit, car certaines personnes sont agacées parce que c’est une situa­tion très intime. Mais au bout du compte, je comprends aussi cette personne… C’est son travail. Mais c’est parfois diffi­cile aussi. S’il est très tard et que vous devez attendre long­temps. C’est diffi­cile parce que vous perdez du temps. Mais je pense aussi que c’est un travail diffi­cile pour eux. Ce n’est pas facile. Il y a des moments assez gênants. »