Ce vendredi, Novak Djokovic a probablement été confronté à un sentiment de déjà vu face à Jannik Sinner lors de leur demi‐finale. Un adversaire imbattable dans n’importe quel schéma de jeu, c’est pourtant ce que le Serbe représentait quelques années auparavant pour l’ensemble du circuit.
José Moron, rédacteur en chef de Punto De Break, a mis en lumière cette observation sur ses réseaux sociaux, en concluant que l’Italien serait le Djokovic 2.0.
Creo que Sinner es una versión 2.0 de Djokovic.
— José Morón (@jmgmoron) June 7, 2025
El serbio hoy sufrió en sus carnes lo que era él en 2011 o 2015. Un rival que no falla, lo devuelve todo a la línea, que redirige con una facilidad pasmosa, que te ahoga con el saque y el resto. Que es casi injugable.
Recuerdo a… pic.twitter.com/smA0Ed662I
« Je pense que Sinner est une version 2.0 de Djokovic. Le Serbe d’aujourd’hui a vécu ce qu’il était en 2011 ou 2015. Un adversaire qui ne rate jamais rien, qui ramène tout sur la ligne, qui redirige avec une facilité déconcertante, qui vous étouffe au service comme au retour. Il est presque injouable. Je me souviens que Roger ou Nadal disaient à l’époque que Nole était imbattable. Souvenez‐vous que Nole a réussi à enchaîner 43 victoires consécutives. Personne ne pouvait le battre. Jannik lui‐même admet avoir regardé des vidéos de lui pour s’améliorer. On pense inévitablement à Nole dans beaucoup des actions de Sinner. Il est une version moderne de ce qu’était Novak à cette époque, adapté au tennis moderne, où le jeu se joue à un rythme plus soutenu. De cette façon, Djokovic a ressenti aujourd’hui (vendredi) ce que ses adversaires ressentaient lorsqu’ils l’affrontaient il y a des années : ce sentiment de ne pas voir où obtenir un point. Comme la vie est curieuse. »
Publié le samedi 7 juin 2025 à 13:14