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Jim Courier, sur la non‐disqualification de Musetti : « Lorsque Novak Djokovic a touché la juge de ligne au cou, elle s’est effon­drée sur le sol et a dû rece­voir des soins médi­caux. Je pense que les auto­rités ont eu les mains forcées »

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Dans le deuxième set, Lorenzo Musetti a touché une juge de ligne, en donnant un coup de pied dans une balle. Le 7e joueur mondial a logi­que­ment reçu un aver­tis­se­ment pour ce geste.

Certains obser­va­teurs trouvent anormal que l’Italien n’ait pas été disqua­lifié, en prenant l’exemple de Novak Djokovic à l’US Open 2020 en huitième de finale, qui n’a pas eu la même clémence du corps arbi­tral pour un acte similaire.

Dans les colonnes de TNT Sports, Jim Courrier a calmé le jeu. L’ancien numéro un mondial estime que la situa­tion est complè­te­ment diffé­rente, jugeant l’ac­tion du Serbe bien plus dange­reuse. Pour le quadruple cham­pion en Grand Chelem, la bonne déci­sion a été prise.

« Je pense qu’en fait, la douceur est impor­tante. L’intention n’a pas d’im­por­tance. Ce qui est perti­nent, c’est de savoir si vous avez blessé un joueur, un juge de ligne ou un spec­ta­teur. Si quel­qu’un est blessé, c’est à ce moment‐là qu’ils vont vous mettre en défaut, et heureu­se­ment, il n’a même pas centré le coup de pied. C’est l’un des pires coups de pied que j’aie jamais vus de la part d’un Italien, heureu­se­ment, mais il l’a touchée, elle a un peu sursauté, mais ensuite elle allait bien. Lorsque [Novak Djokovic] a frappé la balle à nouveau, sans le vouloir, et qu’il a touché la juge de ligne au cou, elle s’est effon­drée sur le sol et a dû rece­voir des soins médi­caux. Je pense que les auto­rités ont eu les mains forcées, ce qui n’a pas été le cas aujourd’hui. Cela aurait été un scénario très diffi­cile à expli­quer pour le tournoi. Était‐ce conforme aux règles ? Techniquement, je pense que si vous frappez quel­qu’un, oui, vous pouvez le mettre en défaut, mais je pense qu’il faut faire preuve de discer­ne­ment, et je pense qu’ils ont choisi la bonne voie ».