Les analyses d’anciens joueurs sur Alexander Zverev se succèdent et se ressemblent sensiblement. Comme d’autres avant elle, et notamment Roger Federer, Marion Bartoli a pointé la principale limite de l’Allemand, battu par Novak Djokovic en quarts de finale de Roland‐Garros et toujours en quête d’un premier titre en Grand Chelem.
« On s’aperçoit qu’il y a beaucoup de vent sur le court Philippe‐Chatrier, le vent souffle toujours dans le même sens. Djokovic l’a expliqué. Et ces moments de stress, il les gère grâce à sa tactique. Et ça je pense que pour Zverev, c’est un apprentissage qu’il va devoir faire s’il veut aller chercher son Grand Chelem. On a l’impression qu’il n’a qu’un seul plan quand il est stressé, tendu et que le match se complique : remettre la balle et d’attendre. Contre Djokovic, Alcaraz et Sinner, ces grands joueurs qui sont capables de créer du jeu, Zverev est trop attentiste quand le match devient difficile, quand il est tendu et stressé. Quand il a plus de marge sur d’autres joueurs, il peut arriver à dérouler son jeu en puissance. Mais sur un Djokovic, si vous ne proposez rien, lui va proposer beaucoup de choses et ça a été une démonstration. »
Publié le jeudi 5 juin 2025 à 15:34