Dans une nouvelle chronique écrite pour L’Equipe, le septuple lauréat en Grand Chelem, Mats Wilander, a évoqué l’une des forces du phénomène brésilien, Joao Fonseca, opposé à Jack Draper ce samedi au troisième tour de Roland‐Garros.
« Simona Halep avait une communauté roumaine autour d’elle, Iga Swiatek aussi car il y a des Polonais partout. Mais leurs fans ne sont pas aussi chantants, ni aussi enthousiastes que le public brésilien. Guga (Gustavo Kuerten) était pareil sauf qu’il était plus international, car il avait gagné ici très tôt (en 1997). Il était populaire partout, son aura était universelle ce qui n’est pas encore le cas de Fonseca, encore un peu réservé, concentré sous sa casquette. Mais il sait emmener le public avec lui, comme je le disais jeudi à propos d’Arthur Fils. Regardez Quentin Halys par exemple : il n’a pas la faculté d’un Gaël Monfils à rendre les gens dingues face à l’un des meilleurs joueurs mondiaux. Fonseca, lui, a cette capacité. »
Publié le samedi 31 mai 2025 à 13:19