Fraichement élue directrice de Roland‐Garros, Amélie Mauresmo a donc présenté sa philosophie même si elle a aussi insisté sur le fait qu’il fallait qu’elle prenne en main les dossiers.
« Dès 14 heures, ce jour, je serai au travail. Bien sûr que j’ai des idées sur divers sujets comme la programmation, l’accueil des joueurs, la remise des prix, les interviews sur le court etc. J’ai un rapport à ce tournoi qui est particulier et je pense malgré tout sans faire preuve d’un manque d’humilité que peu de personnes ont vécu le tournoi sur toutes ses facettes comme c’est le cas pour moi. C’est donc une grande fierté de prendre la suite de Guy qui a fait du très bon travail. Maintenant je peux vous dire que je serai à la hauteur de cette mission, que j’ai vraiment aussi envie que le tournoi sorte un peu de sa zone de confort », a expliqué Amélie Mauresmo très souriante.
Sans le dire vraiment, il est clair que c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour Roland‐Garros. Le style d’Amélie ne sera pas celui de Guy qui était visiblement un peu trop conservateur. Il faut dire que la concurrence entre les tournois du Grand Chelem est importante. Le choix d’Amélie, qui a rarement raté des challenges dans le tennis, est donc tout à fait légitime.
Publié le jeudi 9 décembre 2021 à 12:50