L’annonce fait, logiquement, énormément jaser : les quatre tournois du Grand Chelem se sont mis d’accord pour l’instauration commune d’un super tie‐break en 10 points à 6–6 dans le set décisif. Présente en conférence de presse à l’occasion de la présentation de Roland‐Garros 2022, en tant que nouvelle directrice du tournoi, Amélie Mauresmo a ramé pour justifier la décision annoncée quelques minutes plus tôt.
« Les puristes seront peut‐être déçus. Mais on ne pouvait plus se permettre, nous quatre Grands Chelems, de fonctionner différemment. ll y a une cohérence au niveau sportif. Ce qui se passait, c’est que souvent un joueur arrivait dans un Grand Chelem sans savoir comment allait se terminer le match. C’était compliqué et cela donnait lieu à des situations cocasses sur le court. Après des matchs à 13–11 au cinquième, ou ce genre de score, le tournoi est aussi largement hypothéqué pour les joueurs concernés, dès le tour d’après. On essaie de limiter cela. L’idée est de donner aussi plus de satisfaction aux fans qui aiment, eux, ces moments décisifs et haletants. En termes de programmation, cela donne aussi plus de visibilité notamment pour la télévision même si globalement il y avait un pourcentage de matchs assez faible qui étaient concernés », a déclaré Mauresmo, dans la position la plus délicate car Roland‐Garros était le seul Grand Chelem à ne pas proposer de tie‐break dans la manche décisive.
Publié le mercredi 16 mars 2022 à 12:40