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On n’est pas si mal sans Rafael Nadal…

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C’est la première fois depuis l’édi­tion 2004 que Rafael Nadal ne parti­cipe pas à « son » Roland‐Garros. Quand l’in­for­ma­tion a été connue et offi­cia­lisée, certains spécia­listes se sont demandés si l’évè­ne­ment n’al­lait pas perdre de sa superbe. 

Au bout de dix jours, il est évident, qu’en fait, c’est l’in­verse qui est en train de se produire. 

Et même si l’ab­sence de Nadal ne peut à elle seule être respon­sable de la qualité de cette édition, il faut bien recon­naître que les joueurs comme les fans ne sont pas plombés à l’idée qu’à la fin c’est le grand Rafa qu’il faudra battre pour soulever le trophée. 

Du coup, personne n’est désigné comme la dernière ou la prochaine victime de l’Espagnol et le spec­tacle peut commencer avec des matchs de folie et une ambiance sur les courts assez inhabituelle.

Il faut dire que le soleil est aussi de la partie et que certaines grosses surprises rajoutent un suspense inattendu. 

Bref, sans Rafa, Roland‐Garros reste Roland‐Garros, ce qui est logique et rassu­rant même si la pers­pec­tive de voir le roi revenir l’an prochain sur sa terre nous donne déjà des fris­sons, ceux de la fin d’une épopée histo­rique et inégalable.