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Ons Jabeur en remet une couche : « Quand je lis qu’on parle de moi comme si j’avais ‘tout raté’, qu’on me traite d’ai­grie ou qu’on me conseille de ‘songer à la retraite’, je me dis qu’il y a des limites au mépris »

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Comme l’an passé, Ons Jabeur a fustigé la program­ma­tion du tournoi, en esti­mant que plus d’af­fiches du tableau féminin méri­te­raient d’être en session de nuit.

Sur la toile, la triple fina­liste en Grand Chelem s’est attisée les foudres de certains inter­nautes. Passablement énervée par la méchan­ceté gratuite de ses détrac­teurs, l’in­vi­tant à se retirer des courts, la Tunisienne a donné une réponse cinglante sur ses réseaux sociaux.

« Franchement, certains messages méritent une réponse. Quand je lis qu’on parle de moi comme si j’avais « tout raté », qu’on me traite d’ai­grie ou qu’on me conseille de « songer à la retraite », je me dis qu’il y a des limites au mépris. Vous parlez de ma carrière, de mes choix, comme si vous connais­siez tout du tennis, comme si vous saviez ce que j’ai traversé. Mais vous n’avez jamais investi la moindre énergie ni dans ce sport, ni dans mon parcours. C’est facile de criti­quer de loin. C’est beau­coup plus diffi­cile de comprendre ce que ça demande d’ar­river là où je suis arrivée. Moi, je sais ce que ça coûte. Et quant au tennis féminin, ce n’est pas une affaire de senti­ments. C’est une ques­tion d’in­ves­tis­se­ment, d’hé­ri­tage, de visi­bi­lité et d’éga­lité des chances. Quand on met autant de moyens dans la promo, les horaires, les affiches, les commen­taires que dans le tennis masculin, alors les audiences suivent. Ce n’est pas une vérité figée : c’est une construction. »