Qualifié sans trembler pour les huitièmes de finale après une victoire sur le vétéran allemand Philip Kohlschreiber ce samedi (6−4, 6–2, 6–1), Diego Schwartzman n’a toujours pas perdu le moindre set sur ces Internationaux de France. Pourtant, avant de débarquer à Paris, l’Argentin traversait une période très compliquée sur terre avec seulement deux victoires pour cinq défaites en 2021 dont quatre éliminations d’entrée à Monte‐Carlo, Madrid, Rome et Lyon. Selon lui, l’explication est à trouver du côté du rythme infernal du circuit en temps de Covid. Une donnée très complexe pour les Sud‐américains, comme pour les Australiens par exemple.
« Je pense qu’au début de l’année, cela s’est bien passé pour moi. Ce n’était pas facile, vous savez. Il faut faire attention avec les joueurs d’Amérique latine. Ce n’est pas pareil avec les joueurs européens. Je me connais, on voyage depuis 10 mois, je n’étais à la maison qu’un mois et demi, et les Européens rentrent à la maison peut‐être toutes les semaines je pense. La différence est donc de taille. Parfois, ce n’est pas facile de faire preuve de patience, de confiance en soi. Il faut que je sois patient sur le court, que je sois prêt pour chaque séance d’entraînement, pour chaque match. Au début de la saison de terre battue, je n’y pensais pas, mais mes séances d’entraînement, mon jeu s’en sont ressentis, n’étaient pas au niveau. Mes résultats n’étaient pas bons au début de la saison de terre battue, mais là, maintenant, à Roland‐Garros, je me suis dit OK, c’est un endroit fantastique ici pour moi, j’ai réalisé de bonnes choses dans le passé ici. Il faut que je déploie un bon tennis, nous verrons bien ce qu’il adviendra, et si ce n’est pas une bonne semaine, je pourrai rentrer pour quelques jours ! Depuis lors, tout s’est bien passé depuis que je suis arrivé à Paris. Je gagne à nouveau des matchs, je sais que je vais rentrer à la maison après le tournoi et donc tout va bien. »
Publié le samedi 5 juin 2021 à 15:22