Lors de sa conférence de presse du media day, Gilles Simon avait du mal à évoquer un souvenir en particulier pour résumer sa carrière qui va s’arrêter en fin d’année.
Logiquement, ce duel en 5 sets face à Carreno Busta terminé dans la nuit après 1H du matin tiendra une place particulière dans ses mémoires.
Bien parti (6−4, 6–4), Gilles a par la suite baissé pavillon (4−6, 1–6) avant de reprendre ses esprits pour une 5ème manche épique. E
pique parce qu’il était mené et breaké, épique parce que le public a chaviré dans une vraie forme d’hystérie.
En face, Carreno Busta, connu pour être un peu fébrile quand la pression monte, a manqué d’air et de lucidité. Au final, Gilles signe donc un sacré exploit (6−4, 6–4, 4–6, 1–6, 6–4) au son de « Qui ne saute pas n’est pas Gillou ». Après l’hommage émouvant rendu à Jo, Gilles aura lui droit à un peu de rab à Roland‐Garros, c’est amplement mérité.
Publié le mercredi 25 mai 2022 à 01:04