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Simon : « On continue de nous stresser avec l’hor­loge au service alors qu’il faut qu’on s’oc­cupe nous‐même de notre serviette sans les ramasseurs »

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Gilles Simon a tenté de tenir le choc. En gros manque de confiance depuis la reprise du tennis, le Niçois a fait douter Denis Shapovalov pendant 3h30 avant de logi­que­ment s’in­cliner, faute de rythme. Cependant, ce n’est pas cette défaite qui agace le plus le 54e mondial, mais bien les règles impo­sées qui sont selon lui trop strictes dans une telle période.

« Ce qui est assez fati­guant et ce qui est même très éton­nant, c’est que je n’arrive pas à comprendre qu’on continue de nous stresser avec l’hor­loge au service. Déjà qu’il faut qu’on s’oc­cupe nous‐même de notre serviette sans les ramas­seurs, et tu as l’im­pres­sion que l’ar­bitre n’attend que ça pour te mettre un warning. J’ai été très, très énervé à Rome lors de mon premier tour, sur un match de 3 heures, tu fais tomber une seule fois ta raquette dans la terre battue, tu vas cher­cher ta serviette pour l’es­suyer, tu as balle de break contre toi et tu as l’ar­bitre qui vient te stresser la mort. »

« En ce moment ils veulent telle­ment être strict sur des règles qu’il n’y a plus de bon sens. On est dans une période où il y a pleins de contraintes, et on devrait tout faire pour que cela se passe bien mais on devient complè­te­ment fou. Tu as l’impression qu’ils font la police, untel n’a pas de masque, l’autre a le masque sur le menton en tribune, on a complè­te­ment dévié. J’arrive sur un court et il n’ y a plus de bon sens… Les ramas­seurs ne peuvent plus t’aider tu as un arbitre qui n’at­tend qu’une chose c’est de te mettre un warning et tu te demandes juste : pourquoi ? »