Ce vendredi 6 juin, devant un court Philippe‐Chatrier plein à craquer, Jannik Sinner a infligé une lourde sanction en trois sets (6−4, 7–5, 7–6 (3)) à Novak Djokovic, qui avait enfin retrouvé du poil de la bête.
Une défaite en demi‐finale du Grand Chelem difficile à digérer, surtout s’il s’agissait bel et bien du dernier Roland‐Garros pour le Serbe, comme à en croire son départ sur le court et ses mots.
Mais l’Italien garde espoir. En conférence de presse, le fraichement qualifié pour la finale essaie tant bien que mal de dénouer le vrai du faux, dans le but de voir la légende Serbe encore fouler les terres battues Parisiennes un jour.
« Tout d’abord, nous espérons que ce ne sera pas le cas. J’ai l’impression que le tennis a besoin de lui… Avoir quelqu’un de différent des plus jeunes… de mon point de vue… c’est tellement agréable de le voir dans les vestiaires et de ressentir cette énergie. Je l’ai vu s’entraîner il y a quelques jours. Il est très précis dans tout ce qu’il fait. C’est un véritable modèle pour nous tous. Si c’est le cas, je suis heureux d’en faire partie. Parce que c’est aussi une page d’histoire. Pour moi aussi, c’est agréable d’en faire partie. Espérons que ce ne soit pas le cas. Il a dit « peut‐être », donc on ne sait jamais. »
Publié le samedi 7 juin 2025 à 08:13