« Je devais breaker le jeu d’avant, et là je vendange mon service », en une phrase courte Benoit Paire a résumé le début de la rencontre face à Casper Ruud. A ce moment précis, il mène une manche à zéro et son adversaire a pris enfin les commandes (4−2).
Rapide sur ses jambes, fortement encouragé, le tricolore venait d’enflammer le Simonne Mathieu pendant près d’une heure avant de baisser physiquement et aussi techniquement avant de proposer un vrai sursaut lors de la 4ème manche.
Sursaut tardif mais qui permit d’y croire un peu notamment quand Benoit distillait quelques amorties de folie et obtenait deux balles de set à 6 à 5.
En face Casper Ruud, qui est le clone moderne de David Ferrer, n’a pas baissé de rythme du début à la fin, et surtout il n’a jamais montré le moindre agacement.
Un jeu sans fioritures, ni d’excès en terme de créativité mais efficace puisque le voilà au 2ème tour (5−7, 6–2, 6–1, 7–6 (4)) en ayant transpiré suffisamment pour entrer dans le tournoi.
Pour Benoit, malgré cette bonne copie, la réalité du tennis de haut‐niveau a encore frappé. L’Avignonnais devrait se résoudre à travailler un peu plus car à court physiquement il a quand même poussé le 16ème joueur mondial dans ses retranchements.
Publié le lundi 31 mai 2021 à 16:15