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Serena éclipse tout

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Rarement un tournoi du Grand Chelem féminin n’a suscité autant d’effervescence. Serena Williams est au centre de toutes les atten­tions. Chez elle, devant son public, elle peut devenir l’égale de Steffi Graf, record­woman de titres en Majeurs dans l’ère Open (22) et dernière joueuse à avoir réussi le Grand Chelem calen­daire (1988).

La pres­sion qui règne sur ses épaules est déjà immense. Mais une pres­sion qu’elle a sans doute rêvé d’avoir. Devant son public, Serena Williams peut réaliser le Grand Chelem calen­daire, exploit que Steffi Graf reste la dernière à avoir réalisé en 1988. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, l’actuelle numéro 1 mondiale égale­rait l’ancienne star alle­mande avec 22 titres, soit le record de l’ère Open (record absolu détenu par Margaret Court avec 24 trophées). 

Une finale dame qui affiche déjà complet !

Ici à New‐York, on ne parle que d’elle. Les conver­sa­tions ne parlent que de ça, au point même de se demander si le tableau masculin n’est pas relégué au second plan. Les sujets et papiers se multi­plient sur la protégée de Patrick Mouratoglou. Son tableau a été évidem­ment décrypté dans les moindres détails. L’attente est tout simple­ment immense. Preuve, si vous n’êtes toujours pas convaincu, la finale dame affiche complet avant celle des hommes ! Une première. Les suppor­ters améri­cains ne veulent en aucun cas rater ce moment d’histoire. Car c’est bien de ça dont il s’agit : vivre un moment d’anthologie.

« Je ne ressens vrai­ment pas de pression »

Si nous, comme la plupart des fans, on ne pense qu’à ce Grand Chelem, Serena semble très calme avant le début du tournoi. Invitée à répondre à des ques­tions après le tirage au sort, l’Américaine dédra­ma­tise. « Peut‐être que cela viendra plus tard après avoir passé quelques tours, mais je ne ressens vrai­ment pas de pres­sion. Je n’ai pas grand‐chose à perdre, j’aborde ce tournoi en espé­rant le gagner et conserver ainsi mon titre. » Un titre qui aura une toute autre saveur et qui la fera défi­ni­ti­ve­ment rentrer dans l’histoire du sport. Et devant son public, on vous laisse juste imaginer l’ambiance au moment d’une éven­tuelle balle de match…

De votre envoyé spécial à New‐York

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