AccueilUS OpenFederer : "Wawrinka, un vrai challenge"

Federer : « Wawrinka, un vrai challenge »

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Roger Federer – Stan Wawrinka consti­tuera l’af­fiche de ce dernier carré mascu­line. Les deux compa­triotes se connaissent par coeur. Autant dire que ce duel s’an­nonce parti­cu­liè­re­ment explosif ! En confé­rence de presse, le Bâlois a évidem­ment évoqué le Vaudois.

Roger, à 34 ans comment expliquez‐vous que vous êtes encore à ce niveau et que vous parvenez à le maintenir ?

« Cela fait main­te­nant quelques années que j’ai étudié la situa­tion afin de pouvoir être perfor­mant à cet âge. Je ne suis pas surpris de conti­nuer à bien jouer. J’ai travaillé sur l’évolution de mon jeu, prendre la balle plus tôt, je pense volleyer mieux qu’il y a 10 ans. Mon service fonc­tionne bien, et si vous réunissez ces deux points, la dyna­mique a changé. Je ne suis plus blessé et je suis toujours autant motivé. »

Votre prochain adver­saire est Stan. Vous vous connaissez très bien. Que pensez‐vous de son jeu et de sa force mentale contre les tops players ?

« Stan a travaillé très dur tout au long de sa carrière. Il a pris le temps de savoir quelles étaients ses possi­bi­lités. Je ne pense pas que c’était pas un garçon avec assez de confiance. Les premières grosses victoires lui ont permis de progresser. Je me souviens d’un succès sur Hewitt dans un cinquième match décisif de Coupe Davis. Il l’a battu sur gazon après avoir été mené 2 sets à 1. Il était revenu, il avait gagné et il avait joué un tennis incroyable à la fin. Il a ensuite travaillé pour pouvoir frapper fort plus régu­liè­re­ment et aujourd’hui il peut le faire que ce soit en coup droit, en revers ou en service. Je suis heureux qu’il soit parvenu à ce niveau. Il a remporté deux Grands Chelems, la Coupe Davis, une médaille d’or (ensemble lors du double à Pékin en 2008), un Masters 1000, bref tout ce qu’il a toujours voulu. Il a une merveilleuse carrière. J’attends avec impa­tience ce match car ce sera un véri­table test pour moi, un vrai chal­lenge. Il m’a battu à Roland‐Garros (en quarts de finale), donc j’espère mieux faire cette fois. »

Comment abordez‐vous cette rencontre ?

« Psychologiquement, ce n’est pas diffi­cile de savoir que je vais jouer contre Stan, puisque l’on se connaît si bien. Mais incons­ciem­ment, nous savons que l’autre sait quels coups nous aimons jouer, où on va se déplacer… Des fois, c’est très bizarre. J’ai l’im­pres­sion qu’on sait à chaque fois ce qui va se passer dans nos matches avant qu’on joue les coups. »

De votre envoyé spécial à New York