AccueilUS OpenBlancaneaux : "Prendre du plaisir et ne pas avoir de regret"

Blancaneaux : « Prendre du plaisir et ne pas avoir de regret »

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Bénéficiaire de la wild‐card fran­çaise pour le tableau prin­cipal, Geoffrey Blancaneaux incarne l’avenir du tennis trico­lore. Le Francilien, vain­queur de Roland Garros chez les juniors en 2016, s’apprête à disputer son premier tableau final dans un Grand Chelem et affron­tera le Japonais Yuichi Sugita au premier tour. Entretien.

Geoffrey, est‐ce que tu te souviens du moment où tu as appris que tu béné­fi­ciais de la wild‐card ?

Oui, je m’en souviens parfai­te­ment ! Je l’ai appris juste après ma finale à Istanbul, pour ma troi­sième victoire en Future de suite, où j’ai reçu un message du président pour me l’annoncer. C’était un véri­table senti­ment de joie et de bonheur. Je n’étais pas au courant, rien n’avait filtré. Cette wild‐card arrive après une bonne période avec beau­coup de victoires, donc c’est bien d’avoir une récom­pense. Je pense que je suis prêt.

As‐tu senti que le regard avait changé ?

Effectivement, disputer un Grand Chelem signifie que l’on entre dans le « grand bain ». Être dans un tableau final est une fina­lité dans notre sport, après il s’agit de les gagner. Même pour moi, ça me change la vision, ça m’apporte de la confiance et montre que je suis présent. Ça monte progres­si­ve­ment, il ne faut pas s’enflammer. J’avance cres­cendo, « step by step ».

Pour ton premier tour, tu affron­teras Yuichi Sugita (43e). Que connais‐tu de lui ?

J’ai vu quelques‐uns de ses matchs à Cincinnati (où il atteint les quarts de finale, ndlr), cela m’a permis de voir sa manière de jouer. Nicolas (Copin) et Thierry (Ascione) le connaissent très bien, donc on aura une bonne discus­sion la veille du match. Il a un très bon coup droit, avec une bonne défense. Il faudra être bon tacti­que­ment pour le dérégler.

Au cours de l’été, tu as changé de struc­ture pour rejoindre la All In Academy. Comment se passe ton adaptation ?

Tout se passe très bien avec Thierry (Ascione), Nicolas (Copin) et l’ensemble de l’équipe. Je m’entraîne avec beau­coup de top joueurs, cela me permet de m’adapter au rythme, au fait que ça tape plus fort. Depuis une semaine à New York, je sens une réelle évolu­tion. J’ai pu discuter avec Jo (Tsonga) comme Thierry (Ascione) est son coach, ce que l’on n’a pas toujours le temps de faire quand on est sur le circuit, la tête dans les tournois.

A 48 heures de l’échéance, comment te sens‐tu ? Excitation, stress ?

Il y a de l’excitation car c’est une première pour moi en Grand Chelem. Peut‐être que la veille du match, ou le jour J, le stress montera un peu plus. Pour l’instant, je suis excité d’y être. Depuis que je suis arrivé à New York, mon niveau de jeu augmente tous les jours, je suis content. Il faut profiter, prendre du plaisir à fond et ne pas avoir de regrets.

De votre envoyé spécial à New York