Demi‐finaliste à New Haven la semaine dernière après avoir sorti Svetlana Kuznetsova, battue en trois par Vesnina en demi‐finale, Amélie Mauresmo a retrouvé des couleurs aux Etats‐Unis, et a passé le premier tour de l’US Open sans trop de soucis, malgré une fin de match délicate. Elle s’est imposée contre Tatjana Malek, 6–3, 6–4. Sur le site de la FFT, la Française est revenue sur ses dernières semaines pas toujours faciles.
Ce premier tour
C’était une bonne mise en jambe. J’aurais bien aimé éviter sa remontée vers la fin où je baisse d’intensité. C’était dur de terminer. Mais au‐delà de ça, il y a eu des bonnes choses, un jeu agressif. L’objectif était vraiment d’aller vers l’avant, ce que j’ai réussi à faire la plupart du temps. L’entrée dans le tournoi est effectuée. Je ne voulais pas passer trop de temps sur le terrain, j’ai pas mal puisé physiquement la semaine dernière. L’idée était de ne pas passer trop de temps sur le court. Contre une adversaire assez atypique, qui ne donne pas du tout de rythme, et qui tout à coup va frapper très fort, il fallait garder cette vigilance jusqu’aux deux trois derniers jeux.
Sur la lancée de New Haven ?
Ça m’a fait du bien. C’était dur à Toronto, à New Haven, où j’ai eu un niveau de jeu pas terrible, pas mal de frustration, beaucoup d’énervement. Match après match, victoire après victoire, ça s’est bien décanté. C’est une bonne chose.
Au niveau contre les meilleures mondiales ?
J’étais très pessimiste avant le tournoi. Aux entrainements il n’y avait pas grand‐chose de positif. A la suite du premier tour, les choses se sont améliorées. Même contre Kuznetsova, contre Vesnina, il y a eu de très bonnes choses. J’ai de nouveau des repères. J’en étais convaincu sur herbe. La défaite contre Dinara m’a fait beaucoup de mal mentalement. Notamment contre des joueuses de ce niveau sur une surface plus neutre. Je prendrai la décision de continuer ou pas à la fin de la saison. La flamme n’était pas là il y a dix jours, elle est revenue la semaine dernière. L’objectif principal de l’année était Wimbledon, et repartir après était dur.
Publié le mardi 1 septembre 2009 à 14:44