David Ferrer va disputer le dixième US Open de sa carrière, cette année. Le Valencian entretient une relation particulière avec le Grand Chelem new‐yorkais… S’il n’est pas son préféré, ni celui sur lequel il cumule les meilleurs résultats, il reste le théâtre de son premier grand exploit, en 2007. A l’époque, David n’est que 15ème joueur mondial. Surtout, il n’a jamais dépassé les huitièmes de finale en Grand Chelem, excepté un quart, à Paris, en 2005. Et ce, lors même qu’il est pensionnaire du top 20 depuis de nombreux mois. Mais à Flushing Meadows, cette année‐là, il bat David Nalbandian et Rafael Nadal, numéro deux mondial, et dispute sa première demi‐finale dans un tournoi majeur, qu’il perd face à Novak Djokovic. Sa réputation de joueur tout‐terrain est faite. Cette performance semble le libérer, avec deux quarts, à Melbourne et Roland, l’année d’après. Mais il retombe dans ses travers dans les tournois majeurs. Et doit attendre l’Open d’Australie 2011 pour se retrouver, à nouveau, à ce niveau.
A New York, 2007 marque sa seule saison où il a dépassé les huitièmes de finale. Troisième tour en 2008, deuxième en 2009 et quatrième en 2010 et 2011. En 2012, fort de deux quarts, à Melbourne et Londres, et d’une demie, à Paris, nul doute qu’il peut espérer se hisser dans le dernier carré. Rafael Nadal est forfait, le champ se libère donc pour le Valencian. A lui d’en profiter !
Les têtes de série chez les hommes
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Publié le jeudi 23 août 2012 à 20:50