Depuis qu’il est arrivé sur le circuit, l’Espagnol a battu tous les records de précocité et sa carrière n’a pas encore été vraiment bousculée par une défaite cinglante.
Seules quelques éliminations logiques pour un joueur qui découvrait le haut niveau avaient suscité quelques « angoisses », on pense notamment à celle face à Novak Djokovic à Cincinnati en 2023.
Mais depuis cet été tranquille, il y a donc eu cette finale à Paris aux Jeux Olympiques où le Serbe, conscient de son urgence, a déployé un tennis de toute beauté, efficace, sérieux.
En face, sans être désinvolte, Carlos et sa créativité ont fait chavirer le public par instant tout en oubliant qu’en face il y avait un joueur au palmarès indétrônable, nourri à l’adrénaline de son peuple.
Et c’est bien ce manque de discernement, certains parleront de détachement qui a entrainé Carlitos dans une certaine forme de dépression.
Nole n’est pas Jannik, ni Sascha, et Carlitos a pu, sur l’ocre parisienne s’en rendre compte, ses larmes témoignant sa profonde tristesse.
Reste maintenant à savoir quel sera la réaction d’Alcaraz jadis si cool et si relax, presque imbattable dans le money time, après cette leçon parisienne. Rien que pour cela, cet US Open 2024 s’annonce palpitant.
Publié le lundi 26 août 2024 à 10:20